Protocole national de déconfinement pour les bureaux

Décodage en moins de 5 minutes et propositions concrètes

Pendant la phase de déconfinement, le télétravail reste privilégié, pour autant cela n’est pas toujours possible. Le retour au bureau est une nouvelle étape pour les entreprises, et la santé et le bien-être des collaborateurs restent la priorité de tous.

Dans cet article, nous avons décodé le protocole national de déconfinement en apportant des solutions concrètes, fiables et rapides à mettre en place dans votre entreprise, tout en limitant les risques d’anxiété des collaborateurs.

1/ « Mesures barrières et de distanciation physique »

La priorité est à l’information et à la sensibilisation. Pour cela, vous pouvez réaliser des affiches de recommandation :

  • gardez vos distances de 1 mètre
  • mesures barrières
  • aérer régulièrement les pièces fermées
  • se laver les mains régulièrement
  • afficher les nouvelles capacités d’accueils des salles de réunion
  • un plan du bâtiment avec les emplacements du gel, lavabos, lingettes, escalier).

Des modèles d’affiches signalétiques que nous allons référencer seront bientôt téléchargeables.

2/ « Recommandations en termes de jauge par espace ouvert »

L’ouverture des bâtiments se fait en tenant compte de règles de distanciation. Celles-ci sont portées à 4m² minimum par personne, afin de garantir une distance minimale de 1 mètre autour d’une personne (cf : Calculer la jauge maximale).

Pour les établissements d’une surface résiduelle de plus de 40 000 m2, l’ouverture est conditionnée à l’autorisation du préfet. 

La solution proposée par MOFFI : Le module de gestion des flux

3/ « Gestion des flux de personnes »

Le télétravail doit être appliqué autant que possible. Cependant, la présence physique ponctuelle ou périodique des collaborateurs peut être nécessaire. 

La mise en oeuvre d’une organisation bien définie permet d’étaler l’arrivée des salariés pour limiter le flux de personnes rejoignant simultanément le bureau (cf : Planifier les retours aux bureaux des collaborateurs).

Si nécessaire, l’organisation de l’espace de travail devra être revue pour éviter ou limiter au maximum les croisements. Des plans de circulation doivent ainsi être mis en œuvre sous une forme incitative plus que contraignante (fluidifier plutôt que ralentir). 

Par ailleurs, Il est important de gérer et d’anticiper les périodes d’affluence pour les éviter ou les réduire. La gestion des flux doit également intégrer celle des autres acteurs : clients, fournisseurs, prestataires… (cf : Circonstances particulières de circulation dans les locaux)

L’information des occupants et des visiteurs en amont, avant le déplacement sur le site, est essentielle et cela peut être gérée de différentes façons :

  • disponibilités des bureaux grâce au module de gestion de flux des personnes sur l’intranet
  • réservation de son poste de travail et indication de son heure d’arrivée
  • suivi des périodes d’affluence et du niveau de fréquentation du site
  • envoi de notification à l’office manager lorsqu’un bureau est réservé/occupé 
  • affichage de l’occupation en temps réel à l’entrée du bâtiment 

Il est important d’afficher les conditions de circulation et d’usage des espaces pour informer chaque personne travaillant au sein de l’organisation. Par exemple : 

  • l’aménagement des zones par horaires 
  • échelonner les horaires de pause
  • sécuriser l’accès à la machine à café, au distributeur de boissons, au restaurant avec un sens d’arrivée et de départ différent
  • installer des barrières de séparation physique, marquage au sol de distanciation minimale à respecter dans la file

Il y a également quelques autres bonnes pratiques de retour au bureau à promouvoir.

L’accessibilité du lieu de travail conditionne par ailleurs l’ensemble du processus de gestion des flux (cf : La gestion des flux déterminée par les goulots d’étranglement).

La solution proposée par MOFFI : Le module de gestion des flux

4/ « Les équipements de protection individuelle (EPI) »

Lorsque la mise en place de l’ensemble des mesures précédentes ne peut être garantie, l’utilisation des masques est obligatoire. L’employeur peut fournir des masques FFP1 ou des masques alternatifs à usage non sanitaires, dits « grand public ».

Masque catégorie 1 (filtre 90% des particules de 3 microns émises par le porteur)

Masque catégorie 2 (filtre 70% des particules de 3 microns émises par le porteur)

La solution proposée par MOFFI : Les masques lavables et réutilisables 50 fois

5/ « Les tests de dépistage »

Les campagnes de dépistage organisées par les entreprises pour leurs salariés ne sont pas autorisées.

6/ « Le protocole de prise en charge d’une personne symptomatique et de ses contacts rapprochés »

Il est préférable de se rapprocher du médecin du travail de l’entreprise afin de rédiger ensemble préventivement une procédure ad hoc de prise en charge sans délai des personnes symptomatiques.

7/ « La prise de température »

Les prises de mesures de température ne sont pas recommandées mais peuvent être effectuées dans le respect des principes d’intégrité et de dignité des collaborateurs. 

Pour les entreprises qui souhaitent mettre en place ce dispositif, il est important de porter à la connaissance des collaborateurs ces informations préalables en :

  • le mentionnant dans le règlement intérieur éventuellement ;
  • créant une note de service précisant l’objectif de la mesure, la norme de température admise, le caractère non obligatoire, la garantie pour les salariés concernés de l’absence de conservation des données ;
  • affichant clairement l’objectif de cette mesure à l’entrée du bâtiment
  • l’indiquant sur votre intranet

La solution proposée par MOFFI : Le système de prise de température corporelle

8/ « Nettoyage et désinfection »

Il faut porter une grande vigilance au nettoyage et distinguer celui du quotidien de celui d’après confinement. Les opérations de désinfection ne doivent être réalisées que lorsqu’elles sont strictement nécessaires. En effet, l’usage répétitif du désinfectant peut créer des micro-organismes résistants au désinfectant.

Le nettoyage doit se faire fréquemment pour les surfaces et les objets qui sont régulièrement touchés. Par exemple : 

  • Rampes d’escalier (2 fois / jour minimum), car il faut continuer de tenir la rampe dans les escaliers (en moyenne 10% des accidents du travail proviennent de chutes dans les escaliers, avec parfois des conséquences très graves)    
  • Nettoyage journalier des sols
  • Nettoyage journalier des cloisons de protection

La solution proposée par MOFFI : plus de détails dans Plans de nettoyage

Parce que vos bureaux restent le meilleur lieu de lien social et d’échanges pour vos équipes, notre volonté est de vous accompagner au mieux dans cette démarche de déconfinement progressif, en toute sécurité.

Prenez soin de vous, de vos collaborateurs et de votre entreprise.

Retour en haut